Déménagement

 
Comme certains d’entre vous le savent, il ne nous a jamais été véritablement possible de stocker du matériel à la Chartreuse. Les actes de vandalisme à répétition, l’impossibilité de fermer quelque porte que ce soit et l’impossibilité de placer un antivol efficace nous ont fait renoncer il y a bien longtemps à entreposer quoi que ce soit sur place.

Depuis quinze ans nous disposions pour un loyer modique d’un hangar dans le fort de Barchon, hangar dans lequel nous entreposions notre matériel. Hélas, au mois de mars, le propriétaire, l’ASBL « Solidarité Services », à l’étroit dans ses murs, voulait récupérer son bien. Ceci était bien-sûr une très mauvaise nouvelle pour nous car nous n’avons pas les moyens financiers de supporter une location à un tarif normal. Nous avions bien tenté en 2000 d’obtenir de la ville de Liège un hangar dans la conciergerie, mais la mauvaise volonté évidente du locataire des lieux ainsi que des lenteurs administratives nous ont fait renoncer.

Nous avons donc lancé un appel vers nos connaissances. C’est Laurent MINGUET qui a répondu. Celui-ci est en effet propriétaire de terrains près de l’arvô, terrains sur lesquels il développe des projets urbanistiques, projets auxquels notre association est bien-sûr favorable, ne fût-ce que pour l’impact sur la sécurité des lieux que cela aura.

Monsieur MINGET nous a donc proposé, non loin de la Chartreuse un grand hangar, fermé et dans lequel il est possible de rentrer des véhicules (ce qui n’était pas le cas à Barchon).

Non seulement, il met à notre disposition ce hangar, qui correspond parfaitement à nos besoins, mais en plus, il nous en laisse la jouissance gratuitement.

Le week-end dernier nous avons donc déménagé notre matériel vers ce nouveau hangar, avec l’aide d’une autre ASBL, qui n’a rien à voir avec le monde de la conservation du patrimoine, mais bien avec celui de la moto: le RAC Junior de Liège. Entre associations de bénévoles, il faut savoir s’entraider.

Et comme on peut le voir sur cette photo, ça passe un peu juste. Mais ça passe…

 

Pierre Michaux